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La vie d'un solitaire qui rêve d'affection

2 juin 2011

02/06/11

Je suis majeur...

J'ai eu la joie de voir ma famille réuni, un ami d'enfance qui malgré qu'il ne me parle quasiment jamais est toujours là pour les annivs.

Mais dans le même temps, ça a fait ressurgir un profond et souvenir de mon adolescance maintenant finie.

Je voyais mes anniversaire défilé et je n'ai jamais réussi à le fêter avec des amis... car des "vrais" amis je n'en ai pas vraiment. Et chaque années je me disais "tu vera pour tes 18 ans tu rattrapera toutes ces années et tu feras la plus grosses fêtes que l'on ai jamais vu"

Les années ont passé et je n'ai rien fait pour mes 18 ans... 4 hypocrite me l'ont tout de même souhaiter froidement, mécaniquement, sur facebook.

Aujourd'hui j'ai eu un choc. En retournant trainé sur les pages de facebook, que j'avais abandonnées depuis que j'avais découvert que ma première et seule petite amie me trompait.

Je parle d'EK, la fille qui a déchiré mon coeur et qui après avoir fait les plus belles promesses à un homme totalement blessé par sa vie sociale catastrophique, lui a craché à la gueule pour le laisser dans une belles dépression.

Comme un abruti j'ai encore été jusqu'à lui envoyé un sms le jour de mon anniversaire, pour lui dire que je pensait encore à elle... et que comme j'allais certainement partir tout pret de chez elle, nous pourrions tout recommencer. Celle ci m'a répondu "ah, ben bon anniv"...

Toujours amoureux et meurtri, j'avais totalement abandonné le site facebook, par peur de tomber sur ma page personelle et voir une photo d'elle et moi.

Pourtant aujourd'hui j'ai décidé d'aller voir ce qu'elle devenait. J'ai ouvert sa page et j'ai manquer de vomir.

Sa photo personelle : elle dans les bras d'une copie conforme de moi même... même coiffure, même lunettes de soleil... le vice était poussé jusqu'à retrouver un tee shirt que je lui avait offert sur le dos de cette enfoiré...

En ce 2 juin 2011 je me suis donc rendu compte que EK était... une véritable "salope".

Elle m'a fait parcourir des kilomètres pour venir chez ses parents, m'as par la suite fait souffir par discussion en ligne me racontant comment celles ci embrassait langoureusement un nouveau mec, me priant d'attendre un an pour recommencer notre relations. Puis il y a eu un autre prétendant, puis un autre. Elle m'a recontacter, me déballant ses regrets. Comme un con j'y ai cru, ça a duré 1 semaines. Et puis j'ai coupé les ponts tout en restant amoureux. Et aujourd'hui je vois cette photo. 

C'est fini... je ne ferais donc pas ma vie avec elle. C'était la personne avec qui j'avais le plus de points en communs, je n'avais jamais connu ça. Aujourd'hui je n'ai plus d'ami et plus de petite ami. Pourtant, j'entâme une vie qui s'annonce pasionnante. Les hautes études de commerces m'attendent et de nombreux voyages sont à programmer.

Qui sait, peut être la chance va tourner, je réussirai à partir travailler loin d'ici, me faire une vie, et être heureux...

 

Il est 15h48, j'écoute Led Zeppelin - No Quarter

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23 mars 2011

23/03/11

Je déprime.

En sortant de la guitare cet après midi j'ai eu la mauvaise idée d'aller prendre mon bus sur la place principale.

Je suis alors tombé sur deux personnes que je connaissais.

Charles, que j'ai connu lors de mon année de seconde. Charles est typiquement le genre de personne que l'on pourrait qualifié de "fils à papa". Habillé à la pointe de la mode avec des ensembles qui doivent valoir plusieurs centaines d'euros. Quand je parlais avec lui, j'avais une belle représentation de ce que je n'ai pas. Charles sort 3 fois par semaine, fait la fête, rencontre des filles. Mais charles est totalement nul en cours... c'est le jeu après tout. Mais je ne fait pas de souci pour lui son père lui refilera sans doute un boulot.

Charles est venu me serré la main (après un moment d'hésitation), la discussion s'est limitée à "salut ça va".

 

Mais ce n'est pas le fait de l'avoir croisé qui me boulverse. C'est plutôt d'avoir revu (pour la deuxième fois en une semaine) Nicolas D, un ami voir même un de mes meilleurs ami de collège. C'est avec lui que je me suis tapé les plus gros délires de ma vie. Nicolas est fils d'avocats, et est comme j'ai pu l'être un chouilla intolérant.

J'ai toujours tenté de garder contact avec lui mais le lycée à fait que je ne pouvais plus le croisé.

J'ai tenté à plusieurs reprise de le recontacter par facebook, portable, en allant sonné chez lui mais rien n'y a fait.

Et là je le croise. La première fois, hier, il me serra la main furtivement, je commence à engager la conversation... mais il me passa devant le nez et parti furtivement. J'ai eu très mal.

Le revoir encore aujourd'hui a enfoncer le clou. Cette fois ci il ne m'a pas dis bonjour et a préféré la méthode je t'ignore.

Et revoila la dépression. Je branche mon ipod sur la playlist "déprime" et je brois du noir.

J'ai réussi à perdre irréversiblement l'ami avec lequel j'avais le plus envie de renouer et de voir régulièrement.

 

Hier soir j'ai vendu un ampli, une fille est venu le chercher chez moi, en ouvrant la porte j'ai failli m'éffondrer. Elle était... magnifique.

Léopoldine, elle s'appellait Léopoldine. Une jolie fille souriante et pétillante.

Je me suis dit que finalement il restait encore des jolies filles dans cette ville et peut être que dans la masse une d'entre elle voudra de moi.

Dimanche j'achète une tête d'ampli Marshall. Je me fait plaisir, cette bête est exactement l'ampli dont je rêvait.

 

Il est 16h25 et j'écoute Mark Knopfler- Wanderlust

9 mars 2011

09/03/11

Aujourd'hui, j'ai passé une mauvaise journée.

Pourtant la matiné avait bien débutée. 2 heures de philosophie avec un prof que j'adore. Atmosphère détendue.

Mais voila il a fallu que cela se gatte.

10h pile je rentre en cours d'histoire. Premier arriver, comme d'habitude. Je lance un "bonjour" au prof qui comme d'hab' ne daignera pas me répondre. Il rend les copies de composition. J'ai un mauvais préssentiment pourtant j'ai bossé comme un malade sur cette mégalopole japonaise. Des heures à réfléchir, écrire, apprendre. Pour au final me faire saquer d'un 10 "décevant". Le sujet m'interessant je me suis tuer au boulot... pour en arriver là. Je me suis alors mis intérieurement dans un mélange de fureur et de frustration à l'extrème. Aussi un grand dégoût pour ce prof qui en annonçant par la suite les moyennes ne manquera pas de lécher le cul à ses 4 préférés. Comment peut il déterminer quel élève est "interessé" ou "vif" alors que cet ordure ne laisse pas la parole au élèves et ne tolère aucune participation, préferant plutôt dégueuler son cours de gauchiste athé fini.

Bref incident clos, je vais redoubler mes efforts et si ma note de bac ainsi que ma culture historique et géographique sortent grandi il n'en sera en aucun cas responsable.

J'ai ensuite continuer ma journée seul...

Dans l'après midi j'ai bloquer sur un dm de maths, j'ai pourtant 17.5 de moyenne. Mais cette moyenne tout comme celle d'allemand n'est qu'une indication erronnée de mon niveau (dans le sens négatif : je suis bien moins bon !). Je ne vais pas m'en plaindre puisque mon orientation est entre les mains de mon dossier. Mais j'ai peur pour l'année prochaine. Enfin je verrai bien. De toute façon j'ai tout le temps pour bosser puisque j'ai pas d'ami.

Ce soir je vais regarder les 2 derniers épisodes de la saison 6 de Grey's anatony. Série qui me fait rêver et réfléchir parfois sur la vie (et oui une série américaine peut avoir des aspects quelque peu philosophique).

Selon ce que j'ai lu ça devrait être un massacre pour cette fin de saison... ça restera sur la même longueur d'onde que mon humeur.

Demain c'est mon conseil de classe. Je vais avoir les félicitations mais en tant que perfectionisme fini je ne serai satisfait... du tout.

A cet instant précis, je repense à EK, à ce bonheur déchu et ephemère. Aujourd'hui j'ai aussi repensé à ND un ami de collège qui me manque énormément mais avec qui malgré d'inombrable tentative je n'ai pas réussi à renouer contact. Je pense au quelques personnes de ma classe avec qui j'aimerai tellement être ami. Me détacher de ma réputation qui doit à mon avis être plus bas que terre.

En rentrant chez moi, du Rammstein dans les oreilles j'ai eu des idées sombres, mais... je suis courageux et jamais je ne pourrais me laisser aller. Même si tout les malheur de la terre me tombait dessus (et Dieu sait si ce n'est pas le cas ! Je suis et je le sait un privilégié qui devrait avoir honte de gacher une telle chance) je resterai fier et je me battrai.

Il est 20h58 et j'écoute Teach your children de Crosby Stills and Nash

8 mars 2011

8/03/11

Les vacances sont fini.

Elles se sont bien passées. J'ai eu la chance de visiter Paris et Prague à quelques jours d'intervalle.

Que de merveilleux paysages. Et des paysages urbains comme je les aimes.

Au retour dans l'avion, à côté de moi il y avait une femme d'une 30aine d'année lisant le financial time. Je me suis imaginé... dans l'avion dans quelques année à parcourir le monde au fil de voyage d'affaire.

Mais aujourd'hui les vacances sont finies.

Je suis toujours aussi seul.

Aujourd'hui j'ai passé une mauvaise journée. Pourtant en me levant la première phrase que j'ai prononcé fut "une bonne journée s'annonce, c'est l'heure de croquer la vie à pleine dent".

J'ai encore passé une journée isolé. J'ai retrouvé ma place au self... seul comme un con. Les gens qui me regardent d'un air méprisant.

Je suis perdu... j'aurais tellement besoin de quelqu'un à qui me confier, quelqu'un qui me comprenne.

Ce soir j'était au cdi à bosser dur et comme à chaque fois, des gens de ma classe sont arrivés. Je m'étais mis à la plus grande table... pourtant il se sont tous mis ailleurs. Je dois faire fuir. Forcément je sort pas en récré et je suis timide. Pourtant j'ai fait tellement d'effort en 2 ans...

Aujourd'hui mon perfectionnisme m'a encore joué des tours, alors que j'aurais du me réjouir j'ai eu le goût amer de recevoir un 14,5 en Anglais. Je m'attendais à plus... toujours plus. J'ai peur de pas être pris à la prépa de Strasbourg.

EK me manque... j'ose même plus lui faire savoir car elle risque de me faire tomber en dépression comme elle sait si bien le faire. Aujourd'hui elle a du se trouver un nouveau mec, caricatural de l'"ado rockeur".

Son manque de maturité et son désespoir amoureux étaient j'en suis sûr la seule chose qui l'a poussé à venir vers moi.

Dans mon lycée je vois un tas de couple se former, des filles que je trouvais vraiment mignones mais que j'ai jamais eu ni l'occasion ni le courage de rencontrer.

Mes 18 ans approche et plus l'échéance arrive plus je me rend compte à quel point j'ai gâché mon enfance et mon adolescence alors que j'avais tout les atouts en main.

Trop tard pour avoir des regrets. Un jour je rattraperais tout ça. Un jour je ferais des fêtes dont on reparlera pendant des mois (pour compenser avec le fait que jamais je dis bien jamais, je n'ai participer à une seule fête), un jour j'aurais tellement d'amis que j'en perdrais quelque uns car je n'aurais pas assez de temps pour tous les voirs, un jour je serais marié et on m'attendra tout les soirs avec amour.

Ce soir je vais finir une énorme dissertation de philosophie et ensuite je tenterais de composer les paroles d'une de mes chansons.

Il est 21h08 et j'écoute Neil Young, the needle and the damage done

 

21 février 2011

21/02/11

1er lundi des vacances de février.
Comme d'habitude j'ai glander alors que j'avais prévu de bosser mon anglais spé.
Il est 20h38, je me trouve gros... pourtant je dois avoisiner les 65kg enfin j'espère (je ne me pèse pas par peur de devenir anorexique.
Ce soir je vais regardé Top chef et je vais prendre plaisir à regarder ce programme. Je suis un mordu de télé enfin de truc bien. Je peut me réjouir une semaine à l'avance d'un programme télé. Le samedi soir je comble ma frustration d'être seul dans mon lit (plutôt qu'avec une bande d'ami dans un pub) en regardant les simpsons.
Le dimanche soir, le week end est fini mais il me reste capital qui me permettra sans doute de faire l'ouverture d'une future dissertation de science éco) et s'en suit enquête exclusive et ses sujets bien thrash.
C'est presque sûr je vais repartir la deuxième semaine des vacances mais pas à Vienne comme c'était prévu mais à Prague.
Moi qui adore le voyage cette capitale européenne va je l'espère me séduire.
EK me manque...
Mais je dois l'oublier, elle me fait du mal.
Je la recontacterai peut être si je suis pris sur Strasbourg.
Il est 20h46 et j'écoute Fleetwood Mac
"I can still hear you saying. You will never break the chain..."

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20 février 2011

20/02/11

Jeudi et vendredi ont été chargé de travail. 5h de révision d'histoire sur la mégalopole japonaise. Ces noms de villes fini par me rendre dingue entre Fukuoka et Kita Kyushu. Vendredi soir j'étais finalement en vacances. Un voire deux beaux voyages m'attendent Paris et peut être Vienne. Mais j'ai tellement de boulot, et avec mon obsession de bien faire je vais encore passé une semaine pour la philo.
Aujourd'hui j'écris ici alors qu'il est 0h30. Je finit donc mon samedi.
Je suis crevé, je me suis endormis devant les simpsons comme tout samedi soir. Non pas parceque je m'ennuyais au contraire mais je me suis effondré de fatigue.
J'ai répeté 4h avec mon groupe.
Je suis arrivé à la salle de répet un peu en retard avec le bassiste. Pourtant il n'y avait personne. Je me suis bien énervé quand à 14h45 on était toujours que deux.
Comme d'hab le guitariste avait pas bossé ses partitions. Bon...zennn.
J'ai d'abord cru que cette répet serait totalement infertile et pourtant... comme ça arrive souvent au moment les plus inattendus, on a réussi à faire exploser (dans le sens positif) une de mes compos. Vraiment ça sonne bien. Mon perfectionnisme finira peut être à servir. J'espère que notre chanteur (qui est autre que mon cousin) tiendra la route. Pas vraiment la carrure d'une icone rock mais on finira par y arriver quand même. Je pense que de voir Judas Priest à mes côtés au premier rang lui donnera l'inspiration.
Hier, ma mère m'a demandé : "au fait tu veux faire quelque chose pour tes 18 ans ?"
Etant donné que je n'ai jamais été convié à aucune fête de toute mon adolescence je m'était toujours dit que pour me rattrapper je ferai la plus grosse des fêtes pour mes 18 ans.
Seulement j'avais pas prévu que... ben j'avais pas d'amis.
A quoi bon louer une salle pour par miracle se retrouver à... 3
Je me fait pitié
Mais je sait qu'un jour ce sera derrière moi.
Un jour, je serai marié et je vivrai heureux ici ou ailleurs, qu'importe ce que sela me coûte. On a qu'une seule vie. J'ai déja gâché trop de temps.

17 février 2011

17/02/11

Hier fut une bonne journée
J'ai eu mes places de concert pour voir Judas Priest et Within Temptation. 2011 s'annonce Metal.
J'ai aussi eu la confirmation que j'assisterai au Grand Journal dans pile une semaine.
Je me suis retrouvé le soir au 20 ans d'un de mes cousins... je n'avais qu'une envie partir, m'éclipser le plus vite que possible.
Entre fumées de cigarette, gens bourrés voir complètement défoncés.

Aujourd'hui, j'ai retrouvé un sentiment d'apaisement j'ai bien déconné avec un mec de ma classe. J'aimerai tellement qu'on devienne pote enfin vraiment quoi pas juste parler en cours d'histoire ou 4 min par jour.
Ce soir après avoir révisé le cours sur "la mégalopole japonaise" je rentre et on m'annonce que le voyage de cet été se passera en Sicile ou en Sardaigne. J'espère que ce sera la première option mais je ne vais pas faire le difficile quand je connais le nombre de personne qui apprécierai ne serait ce que de s'éloigner une journée de leur quotidien morose.

Une fois dans ma chambre, à ma grande surprise j'ai composé. J'ai pris ma Gretsch et j'ai balancé ce que j'avais. Et ça rend vraiment bien. Ma leçon de blues a porté ses fruits.
Plus qu'un jour et je suis en vacance.
Elles s'annoncent plutôt excellentes : Paris et ensuite je l'espère même si ça n'est pas confirmé, l'Autriche.
Pourtant, au fond de moi il va rester un regret, ces vacances j'avais prévu de les passé avec EK, on en avait parlé quand elle m'avait recontacté après m'avoir trompé... Mais tout ça devait être du vent... pour elle.
Un faux espoir de plus.
Il est 22h50 j'écoute "Pride : In the name of love" de U2, un chef d'oeuvre dont je ne me lasse pas.
"In the naaame of Love. What more in the name of love"

15 février 2011

15/02/2011

Aujourd'hui je créer enfin mon blog.
Raconter à mon ordinateur ce que je n'ai pu raconter à des "amis" n'en n'ayant pas.
J'espère que cela assoupira un minimum ma frustration.

Je vais faire un rapide récapitulatif de ma vie.
Née dans une famille aimante, je n'étais pas à plaindre. Grande maison, parents aux petits soins.
Depuis l'école primaire mes professeurs avait prévenu que mon comportement envers les autres était... comme qui dirait étrange.
Je "papillonnais" sans vraiment m'attacher. Je n'ai pourtant jamais été réellement exclu dans ce monde cruelle qu'est l'enfance.
Je suis arrivé au collège, où je me suis fait pas mal d'amis. J'ai vécu des périodes assez sombres.
Au final, je suis arrivé en 3eme plutôt comblé : des amis, des passions que je vivais à fond (pour la musique notamment). Le seul bémol étant peut être que j'étais encore et toujours célibataire.
Mon arrivée au lycée fut... mouvementée. Parachuté dans un établissement dans lequel je ne connaissais personne, faute d'une erreur administrative.
J'ai alors été complètement borné et je n'ai pas réaliser la chance que j'avais encore entre mes mains. Là encore je me suis fait des amis mais aussi pas mal d'ennemi par mon intolérance (nourrie par ma colère de me retrouver dans un lycée tandis que tout mes amis avec qui j'avais durement noué des liens étaient dans un autre).
Au passage en première à coups de magouille je me retrouve au lycée du centre ville... l'erreur qui va me faire basculer dans la situation actuelle.
Je débute l'année avec une motivation et une volonté d'intégration démesurée. Ma classe parait vraiment sympathique. Et en partant avec l'esprit ouvert, je me dis... je vais pouvoir me remettre dans les rails et vivre enfin ces "années lycée" tant inoubliables dont tout le monde me parle.
Une majorité de filles, qui sait je pourrais peut être même mettre fin à mon putain de célibat.
Seulement... comme d'habitude les choses ont tournées au vinaigre. Avec tout les efforts que je fournissais je m'attendait à un autre retour, j'en attendais trop. Durant cette année de première j'avais vraiment retrouvé l'espoir de recommencer à zéro. De mettre aux oubliette ma réputation d'asocial.
Je me suis fait au final ... 1 ami... sur lequel... je ne pouvais pas compter.
Entre temps mes soit disant amis d'enfance ne se pressaient pas pour avoir de mes nouvelles.
L'année de première s'est achevée sur une note amère. Avec le sentiment d'avoir à nouveau foiré ma chance de m'intégrer.
Mais les vacances qui ont suivis ont... changés ma vie.
Partie pour le Royaume Uni et l'Irlande avec 40 ados j'ai remis encore une fois les compteur à zéro et vécu l'aventure périlleuse de l'intégration au groupe.
J'ai alors... pour une fois réussi.
Et j'ai vécu... à 17 ans ma première histoire d'amour. Pas celle du genre "je te kiff parceque t'es le moins dégueu de tous et que je suis en manque". Mais la vraie, digne des films à l'eau de rose les plus exagéré.
Coups de foudre à Dublin. Premier baiser en Ecosse. Virée main dans la main dans les rues d'Edimbourg et de Londres.
Rêve qui se poursuivit puisque j'ai continuer à vivre le bonheur à l'état brut. A mon retour la distance nous séparait 250km.
J'étais timide sans un sous pourtant j'ai pris le train et je me suis retrouvé chez elles entouré de sa famille : Moi qui n'avait jamais été invité, désiré... encore moins par une fille.
J'avais toujours subit mon sort, alors quand le bonheur a frappé à ma porte je l'ai savouré seconde par seconde. Prévoyant déja qu'un tel moment pour un pauvre exclu de mon genre ne pouvait être qu'éphemère.
Encore une fois... un week end à la perfection pour une déchirante séparation sur le quai de la gare. Avant de monter je lui ai murmuré "Je te promet, je reviendrais... Je t'aime". Je tiendrais ma promesse comme toujours mais... pas comme je l'avais imaginé. Je vais emménagé dans cette fameuse ville pour mes études. Mais elles m'as trompé, humillié avec l'art et la manière.
Le mois d'octobre signe alors l'arrêt de mort de ma vie sociale.
Samedi soir à regarder les Simpsons alors que... la majorité des jeunes de 17 ans profite de la vie.
Chaque midi, affronté les regards méprisant en s'asseyant seul à la cantine.
Ne pas sortir en récréation... pour quoi faire... faire face à ma solitude rester planté comme un piquet à regarder, scruter chaque visage "tient lui a l'air cool on aurait pu être amis, Tient cette filles est vraiment magnifique... dommage qu'après tes 17 ans sur terre tu ne puisse que te limité à rêver d'elle car un ado solitaire dans ton genre n'as pas vraiment les occasions de rencontrer des personnes aussi... "In"
Le miracle "facebook" aurait pu me sauver et me faire retrouver, grâce à ce "résau magique", un minimum de vie sociale.
En réalité, celui ci m'a surtout permis de multiplier mes désillusion amoureuses et de voir à quelle point "les autres" avaient réussi là où j'ai échoué.

La situation que je vie est cruelle mais j'en suis l'unique responsable.
Pour autant je ne tombe pas dans le désespoir et j'éssai de me lever chaque matin en me persudant que la journée que j'entamme va m'apporter du plaisir. Et en me couchant en me disant que demain sera un jour meilleur.
Je profite de chaque minute que Dieu me donne.
J'ai la vie devant moi et qui sait un jour peut être la chance tournera en provoquant un peu le destin

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La vie d'un solitaire qui rêve d'affection
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