Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La vie d'un solitaire qui rêve d'affection
23 mars 2011

23/03/11

Je déprime.

En sortant de la guitare cet après midi j'ai eu la mauvaise idée d'aller prendre mon bus sur la place principale.

Je suis alors tombé sur deux personnes que je connaissais.

Charles, que j'ai connu lors de mon année de seconde. Charles est typiquement le genre de personne que l'on pourrait qualifié de "fils à papa". Habillé à la pointe de la mode avec des ensembles qui doivent valoir plusieurs centaines d'euros. Quand je parlais avec lui, j'avais une belle représentation de ce que je n'ai pas. Charles sort 3 fois par semaine, fait la fête, rencontre des filles. Mais charles est totalement nul en cours... c'est le jeu après tout. Mais je ne fait pas de souci pour lui son père lui refilera sans doute un boulot.

Charles est venu me serré la main (après un moment d'hésitation), la discussion s'est limitée à "salut ça va".

 

Mais ce n'est pas le fait de l'avoir croisé qui me boulverse. C'est plutôt d'avoir revu (pour la deuxième fois en une semaine) Nicolas D, un ami voir même un de mes meilleurs ami de collège. C'est avec lui que je me suis tapé les plus gros délires de ma vie. Nicolas est fils d'avocats, et est comme j'ai pu l'être un chouilla intolérant.

J'ai toujours tenté de garder contact avec lui mais le lycée à fait que je ne pouvais plus le croisé.

J'ai tenté à plusieurs reprise de le recontacter par facebook, portable, en allant sonné chez lui mais rien n'y a fait.

Et là je le croise. La première fois, hier, il me serra la main furtivement, je commence à engager la conversation... mais il me passa devant le nez et parti furtivement. J'ai eu très mal.

Le revoir encore aujourd'hui a enfoncer le clou. Cette fois ci il ne m'a pas dis bonjour et a préféré la méthode je t'ignore.

Et revoila la dépression. Je branche mon ipod sur la playlist "déprime" et je brois du noir.

J'ai réussi à perdre irréversiblement l'ami avec lequel j'avais le plus envie de renouer et de voir régulièrement.

 

Hier soir j'ai vendu un ampli, une fille est venu le chercher chez moi, en ouvrant la porte j'ai failli m'éffondrer. Elle était... magnifique.

Léopoldine, elle s'appellait Léopoldine. Une jolie fille souriante et pétillante.

Je me suis dit que finalement il restait encore des jolies filles dans cette ville et peut être que dans la masse une d'entre elle voudra de moi.

Dimanche j'achète une tête d'ampli Marshall. Je me fait plaisir, cette bête est exactement l'ampli dont je rêvait.

 

Il est 16h25 et j'écoute Mark Knopfler- Wanderlust

Publicité
Publicité
Commentaires
S
C'est peut-être idiot, je ne te connais pas, ok, mais je me permets quelques petites choses : tu as remarqué que la façon dont tu présentais Nicolas part plutôt normalement (je ne dirai pas bien) et finit, sans le vouloir je pense, assez bas. Un fils d'avocats, quelle belle caractéristique, tu ne trouves pas? Ce n'est pas vraiment la première chose à laquelle je pense en décrivant quelqu'un qui a été (et dont je voudrais qu'il en soit toujours ainsi) mon ami.<br /> <br /> Oui? Tu partais déjà avec à l'esprit le fait que Nicolas n'était qu'un petit bourge et que tu étais presque dégoûté d'avoir été ami avec lui, et d'avoir eu des "délires". Bon, j'essayais de te réconforter là.<br /> <br /> Un peu plus loin, j'ai lu que tu avais pensé à facebook pour t'aider, mais que ça n'avait pas marché (et tu semblais presque déçu)! C'est tout à fait normal, facebook est fait pour :<br /> - servir de nouveau msn (donc en imaginant que tu as déjà des amis IRL)<br /> - lancer des évènements (des teufs quoi), ce dont tu as particulièrement horreur malgré ce que tu dis<br /> - poker des filles (qu'on est déjà supposé avoir rencontré et dialogué un minimum).<br /> Donc facebook n'est qu'un améliorateur, et pas l'inverse.<br /> <br /> <br /> Je m'arrête là, on verra au prochain article.
La vie d'un solitaire qui rêve d'affection
Publicité
Publicité