09/03/11
Aujourd'hui, j'ai passé une mauvaise journée.
Pourtant la matiné avait bien débutée. 2 heures de philosophie avec un prof que j'adore. Atmosphère détendue.
Mais voila il a fallu que cela se gatte.
10h pile je rentre en cours d'histoire. Premier arriver, comme d'habitude. Je lance un "bonjour" au prof qui comme d'hab' ne daignera pas me répondre. Il rend les copies de composition. J'ai un mauvais préssentiment pourtant j'ai bossé comme un malade sur cette mégalopole japonaise. Des heures à réfléchir, écrire, apprendre. Pour au final me faire saquer d'un 10 "décevant". Le sujet m'interessant je me suis tuer au boulot... pour en arriver là. Je me suis alors mis intérieurement dans un mélange de fureur et de frustration à l'extrème. Aussi un grand dégoût pour ce prof qui en annonçant par la suite les moyennes ne manquera pas de lécher le cul à ses 4 préférés. Comment peut il déterminer quel élève est "interessé" ou "vif" alors que cet ordure ne laisse pas la parole au élèves et ne tolère aucune participation, préferant plutôt dégueuler son cours de gauchiste athé fini.
Bref incident clos, je vais redoubler mes efforts et si ma note de bac ainsi que ma culture historique et géographique sortent grandi il n'en sera en aucun cas responsable.
J'ai ensuite continuer ma journée seul...
Dans l'après midi j'ai bloquer sur un dm de maths, j'ai pourtant 17.5 de moyenne. Mais cette moyenne tout comme celle d'allemand n'est qu'une indication erronnée de mon niveau (dans le sens négatif : je suis bien moins bon !). Je ne vais pas m'en plaindre puisque mon orientation est entre les mains de mon dossier. Mais j'ai peur pour l'année prochaine. Enfin je verrai bien. De toute façon j'ai tout le temps pour bosser puisque j'ai pas d'ami.
Ce soir je vais regarder les 2 derniers épisodes de la saison 6 de Grey's anatony. Série qui me fait rêver et réfléchir parfois sur la vie (et oui une série américaine peut avoir des aspects quelque peu philosophique).
Selon ce que j'ai lu ça devrait être un massacre pour cette fin de saison... ça restera sur la même longueur d'onde que mon humeur.
Demain c'est mon conseil de classe. Je vais avoir les félicitations mais en tant que perfectionisme fini je ne serai satisfait... du tout.
A cet instant précis, je repense à EK, à ce bonheur déchu et ephemère. Aujourd'hui j'ai aussi repensé à ND un ami de collège qui me manque énormément mais avec qui malgré d'inombrable tentative je n'ai pas réussi à renouer contact. Je pense au quelques personnes de ma classe avec qui j'aimerai tellement être ami. Me détacher de ma réputation qui doit à mon avis être plus bas que terre.
En rentrant chez moi, du Rammstein dans les oreilles j'ai eu des idées sombres, mais... je suis courageux et jamais je ne pourrais me laisser aller. Même si tout les malheur de la terre me tombait dessus (et Dieu sait si ce n'est pas le cas ! Je suis et je le sait un privilégié qui devrait avoir honte de gacher une telle chance) je resterai fier et je me battrai.
Il est 20h58 et j'écoute Teach your children de Crosby Stills and Nash